En parlant du L7 celui-ci est arrivé à Aéropolis dès la matinée. Il profite d’être sur le circuit pour discuter avec les pilotes qui lui font encore confiance au niveau de sa générosité. Pour l’instant c’est avec Yacin qu’il est en conversation.
Louis – ce circuit est énorme, la piste est large et la plupart des virages sont plutôt simple à négocier.
Yacin – note qu’il y a une section en surface de glace, tu devrais pouvoir les dominer, t’es un expert en dérapage.
Louis – le dérapage du Lightning 7 ne marche pas comme déraper sur de la glace mais si je gère bien ça devrais pouvoir le faire.
Yacin – et ton épaule ça va ?
Louis – oh t’inquiète j’ai l’habitude d’être blessé comme ça. C’est le risque du métier de chasseur de prime, on ne sort jamais complètement indemne de nos combats mais pour la sécurité des autres ça en vaut la peine.
Yacin – j’ai tout de même cru comprendre que ça ne va pas très bien entre toi et le groupe de Mei-lin en ce moment, j’espère que ce n’est que temporaire. Enfin je dis ça pour toi.
Louis – c’est gentil de t’inquiéter pour moi Yacin mais je ne vais pas pouvoir arranger ça de sitôt. Quand la course sera terminée j’aurais une affaire importante à régler. Et si j’échoue ça risque de me couter gros.
Sur la piste, derrière la ligne de départ, c’est un spectacle différant de d’habitude qui a lieu : seul trois voitures sont présente et si certains pilotes profitent de cette course spéciale pour aller voir leurs familles ou leurs proches, la plupart viennent en tant que spectateurs. Joy, Rafael et Alicia sont assis côte à côte à proximité du stand de Louis où Théo et Patrick sont près à communiquer avec le L7 par radio. Le départ approche, Jules et Mei-lin se dirigent vers leurs machines f-zéro. Mais avant le départ, le L7 regarde Mei-lin avec hésitation puis s se dirige vers elle en passant devant le White Speed qui se trouve entre le Raptor Boost et le Lightning 7. Mais lorsqu’il lui adresse la parole celle-ci l’interrompt de façon directe et blessante.
Mei-lin – si tu crois que je suis d’humeur à discuter avec toi après Sand Ocean, garde seulement en tête que si tu as besoin de notre aide tu peux aller te faire f*utre !
Louis – mais…
Mei-lin – non n’insiste pas, et si c’est pour que te faire pardonner nous n’accepterons pas tes excuses ! alors retourne dans ta machine non-équilibrée et attend le départ de la course qu’on en finisse…
Louis – je voulais juste te dire au revoir.
Surprise par cette interruption Mei-lin se calme direct. Elle ne comprend pas du tout ce qu’il veut dire par-là.
Mei-lin – quoi ?
Louis – quand la course sera terminée, peu importe le gagnant des 10 millions de dollars, je ne resterais pas. J’ai une nouvelle affaire de chasseur de prime qui m’attend et cette fois je risque de ne pas revenir.
Mei-lin – attend, tu as déjà survécu à des choses dont aucunes personnes ne peut s’en sortir comme ça.
Louis – avant de partir je tenais quand même à te dire quelque chose, je n’aurais jamais cru dire ça un jour mais c’est peut-être ma dernière chance.
Mei-lin – comment ça ? qu’est-ce que tu as à me dire ?
Commentateurs – à tous les concurrents lancez votre moteur !
Louis – j’aurais voulu avoir plus de temps…
Mei-lin attend juste ce que le L7 à de si important à lui dire, c’est quand même la 1ère fois qu’il s’apprête à se dévoiler. Mais le White Speed démarre son moteur.
Louis – je…
Mei n’entend pas la suite de la phrase car la machine de Jules fait tellement de bruit qu’il couvre complètement la voie de Louis. En plus le commentateur commence à presser.
Commentateurs – les retardataires sont priés de rejoindre leurs machines f-zéro !
Louis – il faut que j’y aille maintenant, bonne chance !
Mei-lin – attend L7, reviens, j’ai rien compris !
Commentateurs – je le répète, les retardataires sont priés de rejoindre leur machine f-zéro !
Mei-lin saute alors dans le Raptor boost et démarre. Louis démarre le Lightning 7 et Patrick l’appelle par radio.
Patrick(radio) – L7, ça va ?
Louis – pas trop Patrick, Mei-lin n’a pas entendu ce que je lui ais dis.
Patrick – tu penses pouvoir arranger ça ?
Louis – non c’est trop tard, je pense qu’elle ne le saura jamais.