La musique d’ouverture est un morceau de piano assez répétitif mais particulièrement appréciable qui sert principalement de mise en bouche pour la suite du concert. A la fin de ce morceau un projecteur affiche le titre « Starmania » sur le mur de la scène. A la fin de chaque chanson le public applaudit comme ils ont l’habitude de le faire pendant les courses. Patrick qui ne connait pas Starmania demande à Louis de lui résumer l’histoire pour être sûr de comprendre car Starmania est aussi une histoire. Il lui résume l’essentiel : l’histoire se passe dans les années 90-2000 dans un monde où le capitalisme n’a aucune limite et on suit des aventures qui tournent autour d’une émission de télé qui relie étroitement la route de plusieurs personnages à savoir un zonard, une journaliste, une travestie, un businessman milliardaire, une actrice en fin de carrière, un vendeur de disque et la fameuse serveuse dépressif que joue Mei-lin.
(Pour des raisons de droit d’auteurs nous allons éviter de spoiler l’histoire davantage. Starmania existe réellement et si vous êtes intéressés ne comptez pas trop sur ce livre pour le découvrir.)
Puis le silence revient lorsque la 1ère vraie chanson commence. C’est le chanteur jouant le zonard qui commence à chanter « quand on arrive en ville ». Louis adore cette chanson est en profite jusqu’à ce qu’elle se termine, sans être le seul. On notera qu’au moment de quitter la scène toutes les personnes présente tournent le dos aux spectateurs, sautent en avant et aux moments où ils sont tous en l’air toutes les lumières de la scène se coupe. Bien stylé.
Louis profite de ce moment pour prendre du repos, ça lui change complètement des courses f-zéro. Il demande à Théo par une oreillette s’il aperçoit quelque chose dehors mais pour l’instant rien à signaler. Peu de temps après vient le tour de Mei-lin de chanter « complainte de la serveuse automate ». Louis ainsi que Rafael, Joy et Alicia chacun de leur côté l’attendent un peu avec la boule au ventre, ils espèrent tous que ça ne va pas mal tourner. Elle apparait en même temps que le décor et quelques personnes là pour rendre la scène vivante. La chanson commence et au final Mei-lin est très calme et ne s’en sort pas mal du tout ce qui rassure très vite ces amis. Le L7 regarde la scène avec sourire pendant toute la chanson. Quand elle se termine le public applaudit et le spectacle peut alors continuer. La suite est assez simple : le public regarde la suite du concert et le L7 écoute avec énormément de plaisir les chansons de la 1ère moitié du spectacle comme « Monopolis (dans les villes de l’an 2000) », « travestie » ou encore LE grand classique de Starmania, considérée par beaucoup comme la meilleure chanson du spectacle « les blues du businessman (j’aurais voulu être un artiste) ». En plus de quelques passages de chant servant juste à faire avancer où comprendre l’histoire, Mei-lin finit par chanter une autre chanson « un garçon pas comme les autres » et là encore tout se passe bien. Plus le spectacle avance plus le L7 se sent reposée et détendu, ne devant garder en tête que l’éventuel attentat qui se prépare menaçant le concert. Mais avec la sécurité qu’il y a dehors il sera très difficile pour des criminels de s’attaquer au bâtiment. Le concert avance sans plus d’histoire quand soudain Théo appelle le L7 de sa propre volonté. Ça y est, il y a urgence.
Théo – L7, il y a un grouppe de terroriste extraterrestre qui vient de neutraliser un groupe de gardien ! ils se dirigent sur les toits du bâtiment ! c’est le moment d’y aller !
Louis – entendu, merci. Profite de la suite du spectacle, je m’occupe du reste.
Louis se lève de sa chaise et s’apprête à sortir. Il s’arrête cependant quelques secondes car Mei-lin fait une nouvelle apparition sur scène. Mais Théo le remarque de loin et le rappelle.
Théo – L7, te laisse pas déconcentrer, dis-moi que t’es en route !
Louis – en approche.