Suite à un dernier tour non compté pour revenir vers leur stand les concurrents sont eux aussi perdu à cause de cette arrivée bien que très impressionnante. Le comité f-zéro se réuni en urgence car le vainqueur n’a pas pu être désigné directement via l’arrivée. Pendant ce temps les pilotes sont contents de sortir de leurs machines et se remettent de leurs émotions. Le L7 est interrogé au journal télévisé.
Journaliste – nous somme en direct du grand-prix Laps200 de 2310 où l’on a assisté à une arrivée exceptionnelle et c’est le L7 que nous avons la chance d’interroger en premier. Louis vous avez perdu une grosse quantité d’énergie sur la fin mais vous avez su garder votre calme malgré la situation.
Louis – pas complètement, je vous avoue avoir un peu paniquer quand ils ont commencé à me rattraper. Mais parfois il suffit de se dire que les choses pourraient être pire surtout quand on sait à quel point f-zéro est une course dangereuse : le plus évident c’est la vitesse qui rend les accidents violents mais il y a aussi l’accélération et le freinage qui peuvent être très dur à supporter, sans compter les circuits qui peuvent aller très loin dans la mise à l’épreuve de nos performances. Certes la récompense des courses est plus que rentable, mais nombreux sont les pilotes qui ont tout perdu à courir après ce prix… bref, pas de quoi stresser.
C’est alors que Jules le croise et l’interpelle.
Jules – eh L7 ! bravo pour la course, t’es vraiment gonflé comme coureur. Non, sans rire, tu as vraiment bien couru jusqu’à la victoire… LA MIENNE bien sûr, c’était très serré mais cette fois la récompense sera à moi.
Il se met à rire avec les employés de son sponsor. Le reste du groupe d’enquêteur arrive juste à côté et espèrent que ça ne va pas mal tourner.
Louis – dans tes rêves… 8
Jules – bien sûr… 8 ? pourquoi il m’appelle 8 ?
Louis – parce que selon la logique des maths le 8 arrive toujours derrière le 7…
Silence total. Le jeu de mots est tellement nul qu’il a réussi à faire taire toutes les personnes qui l’ont entendu. Seul une petite voix se fait entendre, un petit crie disant « C’EST NUL ! ».
Alicia – d’habitude tes jeux de mots sont plutôt excellents mais là je crois que t’as raté ton effet.
Louis – ouais j’avoue je le regrette un peu celui-là. Bon passons, qui veut un autographe ?
Les fans du pilote se précipitent alors sur lui.
Jules – euh sinon vous la connaissiez cette blague du 8 derrière le 7 ?
On finit par appeler à faire une apparition sur scène les trois premiers de la course, à savoir Louis Jules et Mei-lin, car c’est entre eux que la première place se joue.
Commentateurs – mesdames et messieurs, pour la première fois dans l’histoire de f-zéro…
Louis – allez on entre sur scène.
Commentateurs – 3 concurrents sont arrivé ex aequo !
C’est alors que les trois pilotes en question montent sur scène acclamés par le public.
Jules – eh L7, t’as l’air déçu de ne pas pouvoir garder toute la récompense ! si j’étais à ta place j’aimerais trop être à ma place tu sais pourquoi ? PARCE QUE J’SUIS PAS A TA PLACE ! HA HA !
Commentateurs – le comité f-zéro a décidé de reporter la remise de récompense dans une nouvelle course qui départagera les trois coureurs, dans deux semaines à Aéropolis !
Le public se remet à acclamer les trois pilotes.
Jules – merci à tous ! merci ! eh L7, si tu as besoin de soutien économique viens me demander quand j’aurais gagné la récompense. Ha ha, non c’est pas moi, c’est vous qui êtes tous formidable !
Des feux d’artifice sont alors lancés et tous les gens présents sur le circuit s’apprêtent à faire la fête car le grand-prix Laps200 se déroule la veille de l’anniversaire de f-zéro. Tous les pilotes et tous leurs sponsors répondent présent, chacun apportant de quoi participer aux festivités, il y aura même un groupe de rock qui va jouer des musiques connus pendant la fête. Tous les pilotes se retrouvent tout contant d’être ensemble sauf Louis qui semble déjà vouloir regagner sa machine pour quitter le circuit.
Louis – « si t’as besoin de soutien économique vient me demander quand j’aurais gagné la récompense ». On verra Jules qui arrivera le premier à Aéropolis.
Soudain, Patrick se dresse sur sa route.
Patrick – ah enfin te voilà ! Bravo pour la machine, elle a bien failli y passer cette fois !
Louis – ouais, laisse tomber, j’ai pas envie d’en parler. A présent faut que j’y aille, où est ma voiture ?
Patrick – je l’ai garée dans la tante de Raisin Sec.
Louis – quoi ?
Patrick – on savait que tu voudrais partir dés que tu le pourrais, mais Raisin Sec va apporter du jus de raisin à la fête et faudrait que tu fasses une petite apparition pour motiver les gens à en consommer.
Louis – sérieusement je dois rester ici pour faire de la pub alors que j’ai une affaire importante ! et puis pourquoi j’aurais envie d’aller faire la fête avec mes concurrents ?
Patrick – parce que tu n’auras peut-être pas d’autre occasion de te rapprocher davantage de tes camarades de course. Tu ne sais pas ce qui peut arriver faisant que tu ne puisses plus les voir.
Louis – et si je refuse de rester vous allez faire quoi ?
Patrick – si tu veux qu’on continu d’entretenir ta machine tu dois l’accepter.
Louis – oh ça va ! commence pas à me faire des menaces. C’est bon je m’en occupe.